Hey guys !
Je fais une petite "entrave" à ce que j'avais dis la dernière fois, à savoir que je ne posterais plus avant les vacances. J'avais juste envie de vous parler ! :)
[/!\ WARNING /!\]
[Ce post est partit en racontage total de vie, au programme compte rendu sur mes années de collèges et pauses philosophiques sur tout ça. Pas forcément intéressant. Et si on lit, on ne juge pas.]
En vérité je viens d'apprendre qu'aux futures vacances de Pâques, j'irai bel et bien à New York !! C'était prévu depuis longtemps pour être honnête, mais l'idée avait été repoussée de quelques années. Finalement, ça va être possible en 2015 !! :D Je suis juste. Trop. HAPPY !!
Statue de la Liberté, Empire State Building, balades à Central Park, comédies musicales de Brooklyn, boites de Jazz, et magasins immenses au programme ! J'ai trop hâte !
Aussi, j'ai fais deux-trois recherches sur internet, et il y a à New York un grand magasin thème mangas-animes-jeux vidéos-comics qui vend tout un tas de goodies Hetalia, Kingdom Hearts, Vocaloid et tellement d'autres choses que j'adore ! Rien que de voir tout ça je me vois déjà là-bas ! Je serais sans doute tellement surexcitée que je vais courir partout. xD
Bref j'ai trop hâte !
En parlant d'APH et compagnie ... J'ai l'impression de retomber doucement dans toutes ces séries qui m'ont marquées ces dernières années. Je suis en train de relire Pandora Hearts depuis le tout début ! Peut être que bientôt je vais rejouer à KH 358/2 days ? Et me refaire les 5 saisons d'APH ? Ça c'est fort possible, je l'ai déjà fait plein de fois de toutes façons. XD
Il faut dire que je m'ennuie un peu en ce moment. Ça faisait très longtemps que ça ne m'étais pas arrivé à vrai dire ! Depuis mes débuts de collège, j’enchaîne les passions pour tout et n'importe quoi, sans aucune seconde de répit. J'avoue que ça peut être fatiguant pour tout dire mais maintenant que je me retrouve SPF (Sans-Passion-Fixe. xD) je me sens un peu vide et je passe mon temps sur Tumblr à ne rien faire. Je perd bien mon temps, mais n'arrive à m'intéresser à rien. J'essaye quelques séries par-ci par-là, je me cherche des bouquins et des nouveaux mangas à lire, mais aucun coup de cœur à l'horizon. Je n'aurai pas épuiser mon quota de passions pour ma vie quand même ? xD
En fait j'ai l'impression d'avoir à nouveau 11 ans. Ce qui coïncide avec mon entrée en sixième. Sachant que je viens de finir mon premier mois au lycée, j'ai bien envie de faire le parallèle.
J'ai eu des années de collèges par toujours très faciles, ni sympa à vivre. Pourtant je n'ai jamais été victime d'aucunes sortes d'harcèlements ou quoi que ce soit de ce genre. -Je prend cet exemple parce qu'on nous en parle beaucoup au collège, et que beaucoup d'aides sont mises en place pour les enfants dans ces situations. Je ne dis pas que c'est faciles pour ceux qui se font harceler non plus en revanche, mais c'est un phénomène plus connu.- Bref, à première vue pour moi tout allait bien. Mais je me suis sentie mal un bon moment. L'année de quatrième à été la pire de toute. J'ai du mal à comprendre pourquoi encore aujourd'hui. A la base je me sentais un peu isolée parce que j'aimais des choses qui n'intéressaient personne d'autre. Mais il y a eu autre chose, et je suis incapable de comprendre quoi. C'étais sans doute une crise d'adolescence, au final, mais un peu harsh ? Je ne sais pas trop, mais des fois je me dis que je suis peut être passée pas bien loin de la dépression. Est-ce que j'y réfléchis juste trop, ce serais de l'égocentrisme ? Peut être, seul le temps nous le dira je suppose ! Si dans cinq, voir dix ans j'ai encore ce blog (bah quoi, on peut toujours rêver ! xD) je vous en reparlerais et on comparera les points de vue ! :P
Quand je suis arrivée en sixième j'étais une petite fille qui se laissait un peu trop marcher sur les pieds. J'avais peur de beaucoup de choses, mais je me sentais aussi vachement en décalage par rapport aux autres, je suppose que j'ai juste grandis avant eux ; je les trouvais tous débiles. Mais bon, je ne disais rien, je restais bien dans l'ombre, surtout qu'on ne me remarque pas. Je disais d'accord pour tout, je ne m'opposais jamais. (J'ai toujours eu peur du conflit, eh.) C'est à cette époque que j'ai commencer à juste en avoir trop marre des cours, de devoir voir les autres. J'avais juste très envie de rentrer chez moi, de me reposer et d'être enfin seule. Malheureusement, c'étais aussi à l'époque où les autres avait le droit de commencer à sortir entre amis etc. J'ai passé l'année comme ça, et arrivée aux grandes vacances, j'ai pu souffler un bon coup. C'est quand ma rentrer de 5ème est arrivée que j'ai décidé qu'il était hors de question que je repasse un année comme ça. J'ai décider de ne plus être d'accord pour tout, de dire non quand je n'avais pas envie de faire quelque chose. (Je tentais le diable, moi et ma peur du conflit encore plus profonde de l'époque !)
Et l'année de 5ème s'est passée comme ça. Je ne m'en souviens plus trop, en fait, il ne doit pas s'être passé grand chose. Mais j'étais assez fière de moi, j'avais avancé d'un grand pas.
Le soir j'étais très fatiguée, je voulais rentrer vite alors je le disais à mes amies et je les laissaient discuter encore un peu ensemble. Avec ce temps libre en plus, j'ai commencer à développer les diverses passions en tout genres dont je vous parlais plus tôt. Mangas, animes et Vocaloid, surtout. Mais personne ne semblait s'y intéresser aussi. Alors je n'en parlais pas, j'y pensais pendant les cours, mais je ne partageais pas. Les autres parlaient de ce qui les intéressait eux. Malheureusement, tout un tas de choses dont je me fichais à l'époque. C'est comme ça que je suis plus ou moins devenue la fille silencieuse. J'écoutait beaucoup les autres, mais évidemment je n'avais rien à dire vu que je partageais aucuns de leur intérêt. J'ai commencé à pensé que ce que j'aimais, c'étais nul, sans intérêt pour les gens "normaux", que j'étais
bizarre, et surtout que je n'étais
pas intéressante.
C'est dans cet état d'esprit que j'ai commencé mon année de 4ème. J'appréhendais la rentrée avec presque de la terreur, je ne voulait surtout pas retourner en cour. En fait non. Ce n'étais pas les cours que j'appréhendais. J'ai toujours aimé apprendre. C'était la vie en société qui me faisait peur. Devoir supporter les autres toute la journée, les entendre parler de sujets que j'ai finit par mépriser, devoir faire semblant de rire à des blagues que je trouvait complètement connes. C'était
dur. Je crois que j'ai passé toute cette année là à être silencieusement en colère contre tout le monde. Sérieusement, j'ai finit par détester même mes meilleurs amis ! C'était assez paradoxal, parce que je crois que je me détestais encore plus ...! Je me détestais de détester les autres. Mais pas que. Je suis devenue méfiante, très secrète, silencieuse, triste, grise ; mes pires peurs c'était qu'on me demande de sortir une après-midi, où qu'on me demande de parler de moi et des choses que j'aimais. J'étais stressée en permanence, toujours sur la défensive. Je rentrais le plus vite possible, parlais le moins possible pendant la journée, faisait vite fait mes devoirs. Vite, j'écoutais enfin mes musiques que personne ne connaissais, je lisais mes mangas, j'écrivais des histoires sur mes personnages préférés, je rigolais sur internet avec les dernières quelques personnes contre qui je ne nourrissais pas une haine sans limite. Malheureusement il fallait bien aller se coucher à un moment ou à un autre et puis de nouveau affronter la journée. Alors je me couchais tard pour retarder le lendemain. Ce qui me fatiguais encore plus, et me rendais encore plus amer, me faisais passer d'encore pire journée et amplifiais ainsi ma haine contre le monde et contre moi-même. Pour faire bien, on appelle ce genre de situation un cercle vicieux. Sur le coup je ne le savais pas bien sûr. Je ne voulais même pas prendre conscience que je détestais tout de toutes façons.
Tout ce que je voulais c'était qu'on me laisse tranquille. (Je me souviens avoir pensé ça tellement de fois omg !) Entre temps, je me souviens aussi que je collais constamment ma meilleure amie. Elle a passée une année très difficile aussi à vrai dire. Je ne m'étalerais pas sur le sujet, mais là où elle aurait eu besoin d'une meilleure amie pour sortir et se changer les idées, et bien, elle m'avait moi. Le total inverse. Ce dont on avait besoin c'était aussi d’arrêter de se coller constamment, on était juste nous deux, on parlait peu avec les autres, et si ça arrivait, c'était terrible, sachant que nous sommes toutes les deux des filles trèèèès jalouses. C'est aussi ce qui était compliqué, autant j'en était à un point où je la détestait inconsciemment, autant j'étais très jalouse dès qu'elle s'intéressait à quelqu'un d'autre. C'est quelque chose que je ne comprend toujours pas.
Je m'interdisais aussi de ne pas être toujours d'accord avec elle, de la trouver agaçante parfois, mais pour moi c'était tout ou rien, je n'étais pas capable d'être son amie mais de ne pas être 100% d'accord avec elle sur tout. Aussi, j'avais l'impression qu'elle ne m'appréciait pas vraiment, que personne ne m'aimait vraiment, qu'on m'utilisait constamment, qu'on me mentais, que je n'avais de valeur pour personne.
J'en ai passé des nuits à pleurer cette année là. Sur le fait que j'étais un monstre, à me demander ce que j'allais bien pouvoir devenir, que je méritait rien, que tout ce que je voulais c'était
disparaître. J'aurai tellement voulu, juste, ne pas exister. Et quand je pensais à toutes les années qui me restaient à vivre, ça me faisait tellement peur, je ne me sentais pas du tout d'attaque, pas du tout capable de subir ma vie comme ça. En général, ensuite je pensais que je ne ferais jamais rien de ma vie, que j'allais juste gâcher mon existence à ne rien faire, et ça me ramenais au fait que j'aurai préféré ne pas exister. Je me sentais aussi coupable pour mes parents, qui avaient une fille aussi misérable que moi. Une fille qui allait gâcher sa vie à être triste.
Et puis je m'endormais et survivais comme je pouvais pendant la journée.
Je voudrais aussi ajouter que depuis la sixième, je faisais partit du club théâtre du collège et que je restais à la cantine tout les midi, ce qui me rajoutais du temps à passer avec les autres. Autant le théâtre m'a sans doute été très bénéfique en sixième niveau affirmation de soit, parler en public tout ça, autant en quatrième, je n'en suis plus trop sûre.
Enfin. Les vacances d'été sont finalement arrivées. J'ai passée des vacances merveilleuses en Corse, très loin du quotidien et plongée pleinement dans mes passions du moment avec une des personnes, si ce n'est la seule, qui les partageait. J'ai aussi beaucoup réfléchis cet été là, et j'ai réalisé tout ce que je vous ais dit précédemment. En vérité j'avais juste passée une très mauvaise année, mais je ne savais pas pourquoi, je n'osais pas y réfléchir. A ce moment là j'ai compris à quel point j'étais en colère et que c'étais la vie en société qui me faisait tant de mal. Je m'en voulais encore terriblement, mais j'étais comme résolue. "Au point où j'en suis, je suis un monstre, je n'aime personne et sans doute que personne ne m'aime, alors je vais juste faire comme j'en ais envie et essayer d'être un peu moins mal." C'est ce que je pensais. Alors j'ai arrêter le théâtre, je ne suis plus rester à la cantine, j'ai passé beaucoup de temps toute seule. Ça ne changeait pas tellement de l'année précédente, mais je me sentais moins monstrueuse par moment, plus légère. J'avais encore de gros coup de blues où tout redevenait comme avant. Parfois c'était juste comme ça, parfois c'était parce qu'on m'avait proposer de sortir et que j'avais automatiquement refusé, prise de panique, et que je m'en voulais. Sans même réfléchir, encore aujourd'hui, je panique et trouve un prétexte pour ne pas avoir à voir qui que ce soit. Alors que quand j'y réfléchis ensuite, je réalise que j'ai
envie de les voir, mes amis ! Je fais beaucoup d'efforts en ce moment, pour m'enlever cette manie.
Toujours est-il que petit à petit, j'ai été mieux. J'ai finit par laisser derrière moi cette haine pour les autres, et à m'attacher plus que je ne l'avais jamais été à ces amies qui m'avaient supporter pendant mes pires moments. Pendant ces périodes où, honnêtement, elles auraient très bien pu me laisser tomber et que je l'aurai mérité.
C'est sur la fin de cette année de troisième que j'ai commencer, lors de mes jours de bonnes humeur, à de nouveau apprécier aller en cour et voir mes amis. J'ai aussi finit par m'intéresser à d'autres choses, à arrêter de m'enfermer sur les seuls choses que je connaissait, les choses ""bizarres"" que j'avais appris à aimer et que je considérait comme les seules choses non-stupides autour de moi.
A savoir que depuis toujours j'ai un terrible esprit de contradiction, contre lequel je lutte férocement aujourd'hui. Mon état d'esprit c'était "Si les autres aime, c'est que c'est nul, alors moi je n'aime pas. Je ne suis pas un mouton." Ce qui est débile. Ce n'est pas parce que tout le monde aime quelque chose que c'est stupide. Ça peut l'être, mais ça demande vérification avant tout. Les a priori, je pensais que je n'en avais pas, contrairement aux autres, mais j'en étais pleine à ras-bord ! C'est mon propre avis que je dois forger avant tout, et comment se faire un avis sans essayer ?
C'est tout un tas de choses auxquelles j'ai réfléchis durant cette année de troisième. J'ai aussi décidé de ne plus jamais revenir à l'état dans lequel j'étais l'année précédente, et que si j'avais des problèmes, je devais y réfléchir, ne pas me voiler la face, accepter ce que je pensais et/ou ressentais parce que ce n'était pas en les reniant que j'allais avancer.
Ainsi, alors qu'en quatrième je comptait les jours avant d'enfin pouvoir m'échapper au lycée pour ne plus avoir à voir mes amis, en fin de troisième j'étais contente de savoir que ma meilleure amie allait dans le même lycée que moi ! Au final nous ne sommes pas dans la même classe, mais autant je suis très contente de repartir d'un bon pied et me faire de nouveaux amis, autant je suis très contente de pouvoir continuer à la voir !
Je crois bien pouvoir dire que j'ai laisser tout ça derrière moi maintenant. Je ne pense pas pouvoir dire être à l'abris de me retrouver de nouveau dans une situation similaire ceci dit, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver, mais en tout cas, maintenant j'ai un certaine expérience en mauvaises humeurs, et pensées noires et je pense pouvoir m'en sortir plus facilement.
Donc voilà. Pourquoi je vous dit tout ça ? Parce que c'est finit, sans doute, et que le raconter ça me met les idées au clair. Je ne voudrais pas oublier ces années de collèges aussi, alors en notant mon point de vue de maintenant, de début de lycée, si un jour je retombe sur ce post dans quelques années, je pourrais voir l'évolution, et peut être me rappeler de certaines choses.
Et enfin, tant qu'on y est, si un ado comme moi tombe un jour ici, parce qu'il se cache sur internet afin de ne pas avoir à voir tout les autres, peut être que de savoir qu'il n'est pas une aberration totale lui fera du bien. (A savoir que, même si je n'y crois pas trop, je suis toujours prête à discuter et peut être aider si possible ceux qui passe par ici. Un com' ici et même si j'ai déserté le blog, je recevrais toujours un message pour me prévenir, et je suis là. :P)
Sinon, même si Tumblr est aujourd'hui un piège à perte de temps, quand j'allais mal et que je voyais des gens sur ce site un peu comme moi, ça m'a sans doute aidé. C'est toujours bon à savoir.
ENFIN BREF. Ce post est un vrai roman, et je ne fais que parler moi. Je parlais de New York à la base quand même ! xD Je n'avais même pas prévu de vous raconter tout ça, enfin bon. J'ai quand même réussit à y passer toute l'après midi ! xD
Bon allez, sur ce je vous laisse et vous dit définitivement, "à dans une semaine !" pour les vacances de la Toussaint ! Yay ! :D
Bisous à vous mes petits chouchoux ! ♥
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